LET THE RAIN WASH AWAY ALL THE PAIN OF YESTERDAY.
LET THE RAIN WASH AWAY
ALL THE PAIN OF YESTERDAY.
LET THE RAIN WASH AWAY
ALL THE PAIN OF YESTERDAY.
Ca sentait le week end. Les derniers mails échangés avant de se retrouver autour d'un verre.
Et encore des migraines, des petits yeux et de l'anticerne. On vide la cafetière au coucher du soleil et on s'enroule dans la couette en plein jour. Vendredi soir j'avais commencé par un restau entouré de sourires, avant de finir engourdie par la vodka à six heures et quelques. Taxi, j'ai mal au crâne. Le temps d'une douche, salade et brush avant de filer pour un café au Chenavard. Les yeux qui brillent, anecdotes croustillantes. On remplis les cendriers, résonnance des talons, votre Eminence. J'avais arborer la dernière marinière, manches retroussées et carré liberty. Y'avait plus qu'à attendre la bouteille de vodka. Bouteille à la main, le long des quais, cheveux au vent.
Premier calin : 6h17. C'était ma couette.
Dieu créa la femme.
C'est alors que l'homme créa l'alcool.
" Le seul truc beau dans l'amour, c'est faire l'amour. C'est bien dommage qu'il faille un type pour ça. "
" Arrêter d'aimer, c'est pire qu'arrêter de boire. "
J'en conclus qu'il faut que je pose ma vodka et que je change d'orientation sexuelle ? Entre CocoChanel et Beigbeder, on fait quoi, on tranche ? Je crois que je vais finir mon verre et regarder mon crédit.
Entre Pride&Préjudice, Black Swan et Twelve, il parait que je suis exigeante, capricieuse, lunatique, hyperactive et trop curieuse. Possible, mais en attendant je suis toujours la même. Mon besoin de rire et d'affection vous emm*rde.
Entre deux coups de blues, j'ai toujours su ou j'allais, pourquoi et comment. Juste pas toujours avec qui. Au pire on se dit que ce n'est qu'un détail. Et ce foutu bol de médicaments à ingurgiter, ces yeux verts et vitreux, ces rictus de plus en plus dissimulés.
Alors on s'enfile deux, trois shots. On entame un bouquin histoire d'avoir une excuse pour cogiter. Mange, prie, aime, L'Homme qui voulait vivre sa vie ou bien L'Herbe Bleue. On se permet analepse, ellipse et tout ce qu'on veut, on regarde le cours des choses autrement. On demande une pausé café clopes confidences, et on sourit à nouveau.
OUI BONJOUR, CE SERAIT POUR
UN DESABONNEMENT AUX
FILS DE P*TES S'IL VOUS PLAIT.
Le soleil est revenu. Des jours et des jours coincée au fond d'un bus, entre une vitre embuée et des marmittes de parfum. On en voit des choses, quand on enlève la buée du bout des doigts, un sourire en coin. Des couples qui s'engueulent, des pseudos touristes perdus, des excités qui se déchainent sur leur klaxon, des blondes péroxydées les joues oranges à moitié cachées derrière une paire de TomFord. Un air de Lady G, des mains qui tapent le rythme sur un bout de cuisse, des Vuitton et des mojitos au bord d'une terrasse. L'esprit qui divague, les yeux qui font des vas et viens. On écarquille, on hallucine et puis on s'en va. On pense à avant, on imagine après, on file l'instant présent.
A peine dix-neuf ans, condescendante & affligeante. Manipulatrice, hautaine, lunatique, exigeante, joueuse, fébrile, fanatique, téméraire. On applique et jette des mots sur les autres comme on poserait un tatouage malabar. On amochit, on fait mal. Jusqu'à fusiller.
Chroniques scandaleuses, médisances et calomnies. Bienvenues.